Hier soir c’était soirée magique avec le concert des Red Hot Chili Peppers au Stade de France… Avec la setlist de la soirée, nous vous fournissons notre compte rendu sans concession (comme d’hab).
En première partie de concert, nous avons eu le droit à deux groupes. Tout d’abord « The Vaccines » petit groupe anglais qui nous a servi une prestation honnête alors que le Stade de France finissait de se remplir. Ensuite Tinariwen qui nous vient du Sahara. C’était original, mais il faut bien avouer que ça traînait en longueur, tout le monde étant impatient d’arriver au plat principal.
La foule chauffée à blanc a donc pu laisser éclater son enthousiasme à l’arrivée du groupe mythique.
La scène des Red Hot est carrément sympa, avec ses 2 écrans sur les côtés et le fond modulable à volonté et qui permet de diffuser les images du concert avec tout plein d’effets spéciaux.
Comme d’habitude sur la tournée, on commence avec Monarchy of Roses ; la batterie, la basse et la guitare envoient du lourd alors qu’il faudra toute la chanson pour que la voix d’Anthony Kiedis soit enfin audible.
Aux premières notes d’Around the world, il n’est plus permis de se tromper, ce concert sera ENORME ! Les titres s’enchaînent ensuite sur un rythme endiablé. Les nouvelles chansons sont bien ternes mais le public a l’air réceptif. (Je rajoute les chansons de Stadium Arcadium dans le lot excepté Dani California). Je dois être un des derniers mohicans mais heureusement tout le monde sera servi avec pas mal de Blood Sugar (la bonne surprise). J’aurais aimé un peu plus de Californication, un peu moins de chansons récentes et peut être qu’un jours ils se souviendront que One Hot Minute existe.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé les spectateurs assez jeunes et très calmes. En même temps ils n’avaient pas le choix, un jeune délinquant qui avait osé faire un slam sur The Adventures of rain Dance Maggie (le fou) s’est fait éjecter manu-militari par la sécurité.
D’ailleurs, j’en profite pour décerner un gros carton rouge à ces derniers ! En effet, ces chers vigiles avaient comme consigne de faire jeter toute nourriture à l’entrée ! Il s’agit donc d’une mesure essentielle pour assurer la sécurité, même les sandwichs emballés y sont passés. Devant moi un mec s’est vu ouvrir son paquet de clopes, des fois qu’il cache un sabre dedans… ou alors peut-être un bout de saucisse pas fini et du coup il n’irait pas dépenser ses derniers centimes pour acheter dans l’enceinte du stade. Je tiens aussi à féliciter la bière à 6,50€ + le gobelet à 2€ qui pourrait certainement figurer dans un classement des 10 gorgées de bière les plus chères du monde…
Moins ironique, je remercie chaleureusement le couple qui m’a offert une canette de bière à l’entrée avant de se la faire prendre par les videurs vigiles.
Pour reparler du spectacle, les téléphones portables ont remplacé les briquets pour les moments émotion sur Californication et surtout Under the bridge. De la pelouse, c’était quand même bien impressionnant.
Le show dure 2 heures ce qui est tout à fait correct, mais au titre des petites déceptions quelques petits cafouillages dont le passage du saxophone (avec Flea qui cire Anthony). Josh Klinghoffer essaie de faire oublier John Frusciante en imposant son style mais, même si sa prestation est honnête, il n’y a pas photo entre les deux !
Chad Smith a été égal à lui même : MONSTRUEUX
Sur ce show, Flea a montré qui était le patron chez les peppers. Celui qui va fêter ses 50 ans cette année possède toujours son corps tatoué de Dieu grec (ben oui chacun imagine les dieux grecs comme il veut) Il est toujours aussi énorme, capable de traverser la scène sur les mains ! ! ! mais surtout de slapper sur la basse comme personne.
Après le jam final, Flea et Chad saluent ensuite la foule à tour de rôle, Chad distribuant ses baguettes restantes. On regrettera qu’ Anthony ne prenne pas la peine de revenir, mais il semblait un peu en dedans par rapport aux autres. Maintenant qu’il a pris des cours de chant, je trouve qu’il a perdu un peu l’énergie des premiers albums. Heureusement, il a marqué des points à la fin avec sa façon inimitable d’interpréter give it away !
En résumé, voici la setlist du show :
Pour clôturer ce bonus, nous vous ajoutons le clip de la chanson Brendan’s Song paru cette semaine :
Je conclurai cet article en disant merci à mon fils de 11 mois, il m’a fait le plus cadeau de la fête des pères qui existe (et puis merci à sa maman quand même…) Sur ce, je suis mort, je vais me coucher, je rajouterai peut-être quelques infos quand j’aurai un peu plus de sommeil.
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Très bon report GrosTony, je suis assez en phase avec toi pour avoir aussi vu ce concert, Les Red Hot sont "Magic" malgré une setlist pas assez porté sur des titres qui rock's a mon gout, cela reste un très très bon concert avec un Flea qui a confirmé qu'il était sans doute le meilleur bassiste du monde. Ce concert me laisse rêveur de ce que pourrait être un live de Red Hot avec John Frusciente jouant leurs Best Of...
Ps : Oui on peux dire que les organisateurs sont des voleurs, escrocs...